Urbanisme et environnement Urbanisme Immobilier Urbanisme : validation constitutionnelle de la modification des cahiers des charges des lotissements Jurisprudence Cons. const., 13 juin 2025, n° 2025-1142 QPC [13.06.2025] Le Conseil constitutionnel a jugé conformes à la Constitution les dispositions de l'article L. 442-11 du Code de l'urbanisme qui permettent à l'autorité administrative de modifier, sous certaines conditions, les clauses d'un cahier des charges d'un lotissement, qu'il soit approuvé ou non, afin de les mettre en concordance avec le plan local d'urbanisme ou le document d'urbanisme en tenant lieu.... Lu
Séléction de la rédaction Sécurité et Police Droit pénal Procédure pénale Loi narcotrafic : le Conseil constitutionnel censure totalement ou partiellement 6 articles et formule en outre plusieurs réserves d'interprétation Jurisprudence Cons. const., 12 juin 2025, n° 2025-885 DC (communiqué) [12.06.2025] Statuant sur trois saisines contestant 38 des 64 articles de la loi visant à sortir la France du piège du narcotrafic, le Conseil constitutionnel a déclaré conformes à la Constitution 32 de ces articles, dont les dispositions permettant : la fermeture administrative de lieux en lien avec la commission d’infractions liées au narcotrafic ; le retrait et le blocage de contenus en ligne qui proposent l’achat de... Lu
Banque et finance Patrimoine Famille Administration légale et fonctionnement du compte bancaire d'un mineur : la banque doit demander l'accord des deux parents Jurisprudence Cass. com., 12 juin 2025, n° 24-13.604, FS-B [12.06.2025] En administration légale pure et simple, les parents accomplissent ensemble les actes de disposition sur les biens du mineur. La modification d'un compte ou livret ouvert au nom d'un mineur constituant un acte de disposition, la banque manque à son devoir de vigilance et engage sa responsabilité si elle autorise un parent administrateur légal à opérer seul des virements importants sans l'accord de l'autre parent.... Lu
Entreprise en difficulté Procédure civile Dirigeant Sanctions civiles : le juge doit motiver sa décision en répondant exactement à la demande et ne pas ajouter des conditions non prévues par la loi Jurisprudence Cass. com., 12 juin 2025, n° 24-13.566, F-B [12.06.2025] Le juge ne peut ni méconnaître l'objet du litige déterminé par les parties, ni ajouter des conditions non prévues par la loi pour prononcer une sanction. Ainsi, la Cour de cassation a censuré une cour d'appel qui, saisie d'une action en comblement de l'insuffisance d'actif, a rejeté la demande du liquidateur en se fondant sur l'absence de preuve de cette insuffisance, alors que les parties s'accordaient sur son... Lu
Entreprise en difficulté Procédure civile Immobilier Portée de la résolution du plan de redressement et de l'ouverture de la liquidation judiciaire sur la résiliation du bail commercial Jurisprudence Cass. com., 12 juin 2025, n° 23-22.076, F-B [12.06.2025] La liquidation judiciaire ouverte simultanément à la résolution d'un plan de redressement constitue une nouvelle procédure collective qui empêche la résiliation d'un bail pour des loyers échus après le jugement d'ouverture du redressement judiciaire. Cependant, le bailleur peut invoquer une décision de résiliation du bail ayant force de chose jugée avant ce jugement.... Lu
Offert Banque et finance RSE et Compliance Absence de manquement au devoir de vigilance bancaire dans l'exécution d'ordres de virement effectués à la suite d'une fraude par courriels Jurisprudence Cass. com., 12 juin 2025, n° 24-10.168, FS-B [12.06.2025] À la suite des juges du fond, la Cour de cassation a confirmé qu'une banque n'avait pas failli à son obligation de vigilance dans l'exécution d'ordres de virement effectués à la suite d'une fraude par courriels. Malgré les contestations de la société cliente, la cour d'appel avait constaté que les anomalies apparentes n'étaient pas évidentes, les montants respectant les plafonds convenus et restant couverts par le... Lu
Sûretés et Garanties Sûretés Banque et finance +1 Consommation Surendettement : irrecevabilité du débiteur à s'opposer à une créance autre que celles qu'il a contestées dans le délai de vingt jours Jurisprudence Cass. 2e civ., 12 juin 2025, n° 23-15.025, F-B [12.06.2025] Le débiteur n'est pas recevable à contester, devant le juge des contentieux de la protection du tribunal judiciaire, une créance autre que celles qu'il a contestées dans le délai de vingt jours à compter de la date à laquelle l'état de son passif dressé par la commission de surendettement des particuliers lui a été notifié.... Lu
Commande publique Contrats L. ERSTEIN Clauses réglementaires ou pas d'une concession autoroutière Jurisprudence CE, 10 juin 2025, n° 495479, Association Agir pour l'environnement : Lebon T. [12.06.2025] Les clauses relatives à la durée d'une concession autoroutière et aux conditions de résiliation de la convention par le concédant n'ont pas un caractère réglementaire et n'ont donc pas accès au recours en excès de pouvoir.... Lu
Offert Hygiène, santé, sécurité et conditions de travail Rupture du contrat de travail Contrôle et contentieux social Portée de l'avis d'inaptitude mentionnant que tout maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable à l'état de santé du salarié Jurisprudence Cass. soc., 11 juin 2025, n° 24-15.297, F-B [11.06.2025] Lorsque le médecin du travail déclare un salarié inapte à son poste en précisant que tout maintien de celui-ci dans un emploi serait gravement préjudiciable à sa santé ou que son état de santé fait obstacle à tout reclassement dans un emploi, l'employeur n'est pas tenu de lui proposer un autre emploi, ce y compris dans les autres établissements de l'entreprise, et de lui fait connaître par écrit les motifs qui... Lu
Hygiène, santé, sécurité et conditions de travail Contrôle et contentieux social Adaptation du poste de travail en fonction de l'état de santé du salarié : de la nécessaire prise en compte des recommandations du médecin du travail Jurisprudence Cass. soc., 11 juin 2025, n° 24-13.083, F-B [11.06.2025] Manque à son obligation de sécurité l'employeur qui ne justifie pas qu'il a mis en œuvre les mesures prescrites par le médecin du travail. Partant, il appartient à l'employeur d'un salarié exerçant des fonctions de livreur de vérifier que les lieux qu'il prévoit pour sa tournée sont équipés du matériel préconisé par le médecin du travail. En l'espèce, la cour d'appel a relevé qu'il résultait des protocoles de... Lu