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PLUi : un nouveau report du délai de caducité des POS n'est pas envisagé

Doctrine administrative

La caducité des plans d’occupation des sols (POS) est programmée depuis la promulgation de la loi SRU du 13 décembre 2000 qui annonçait le remplacement progressif de ces documents par des plans locaux d’urbanisme (PLU) (L. n° 2000-1208, 13 déc. 2000). La loi ALUR du 24 mars 2014 a fixé cette caducité au 31 décembre 2015, tout en prévoyant qu’elle était retardée jusqu’au 26 mars 2017 lorsqu’une procédure de révision vers un PLU était en cours (L. n° 2014-366, 24 mars 2014). Ce délai a également été retardé, par la loi du 20 décembre 2014 relative à la simplification de la vie des entreprises et portant diverses dispositions de simplification et de clarification du droit et des procédures administratives, au 31 décembre 2019 lorsqu’une procédure d’élaboration d’un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) était en cours au 31 décembre 2015 (L. n° 2014-1545, 20 déc. 2014). Ce dernier délai a été une nouvelle fois retardé au 31 décembre 2020 par la loi « engagement et proximité » du 27 décembre 2019 (L. n° 2019-1461, 27 déc. 2019 ; V. La loi « Engagement et proximité » est publiée). Cinq années, au minimum ont été laissées pour achever l’élaboration de ces PLUi alors que le délai moyen d’élaboration est de 3 ans et demi. Ces délais ont permis de considérablement réduire le nombre de POS concernés par la caducité. En 2014, il restait 7 500 POS actifs. Ils n’étaient plus que 800 au 1er janvier 2020 et 546 au 1er septembre 2020.

Plus de 90 % des POS en vigueur ont donc été convertis en PLUi. Le nombre de communes qui reviendraient au Règlement national d’urbanisme (RNU) faute d’avoir approuvé leur PLUi s’en trouve nettement diminué. L’ordonnance n° 2020-347 du 27 mars 2020 adaptant le droit applicable au fonctionnement des établissements publics et des instances collégiales administratives pendant l’état d’urgence sanitaire prise en application de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, a permis aux organismes collégiaux des établissement publics de coopération intercommunaux compétents pour l’élaboration des PLUi, d’avoir recours à des procédures dématérialisées afin de juguler le ralentissement de l’activité de ces instances (Ord. n° 2020-347, 27 mars 2020 ; V. Coronavirus : mise en place de délibérations par voies dématérialisées dans les AAI et les établissements publics).

L’élaboration des PLUi doit en effet être encouragée car ce document constitue un outil plus complet pour les collectivités afin de définir et mettre en œuvre une politique d’ensemble de l’aménagement et de l’urbanisme à une échelle cohérente. Par rapport au POS, il permet, en particulier, de définir des objectifs de mixité sociale, de qualité environnementale et de lutte contre l’étalement urbain qui sont au cœur des enjeux actuels dans tous les territoires et dont l’intégration dans les documents d’urbanisme est prévue depuis les lois dites « grenelle » de 2009 et 2010. La caducité des POS ne bloque pas les projets des collectivités pour autant. Dans l’attente de l’entrée en vigueur du PLUi, le RNU permet à une collectivité d’autoriser des projets y compris, lorsque l’intérêt général le justifie, et que cela ne porte pas atteinte aux espaces naturels et aux paysages, en dehors de l’enveloppe urbaine existante. Pour ces raisons, et sans préjuger des propositions de parlementaires, un nouveau report n’est pas envisagé par le Gouvernement. En tout état de cause, il ne semble pas y avoir de vecteur législatif qui permettrait d’inscrire ce report dans les textes.