accordion-iconalert-iconarrow-leftarrowarticleShowedbacktotopCreated with Sketch. bookmarkcall-iconcheckchecked-iconclockclose-grcloseconnexion-iconfb-col fb-footer-iconfb-iconfb feedMark__icon--radiofeedMark__icon--starPage 1Created with Avocode.filterAccordion-arrowgoo-col headerBtn__icon--connecthomeinfo-blueinfo insta-1 instalank2IconCreated with Avocode.lglasslink-2linklink_biglinkedin-footer-iconlinkedin-iconlinkedin Svg Vector Icons : http://www.onlinewebfonts.com/icon lock-bluelockmail-bluemail-iconmailnot_validoffpagenavi-next-iconpdf-download-iconplus print-iconreadLaterFlagrelatedshare-icontagsLink-icontop-pagetw-col tw-footer-icontw-icontwitter unk-col user-blueuseruserName__icon--usernamevalidyoutube-footer-iconyoutube Svg Vector Icons : http://www.onlinewebfonts.com/icon
Offert

Logement social : le Gouvernement « n'entend pas suspendre le prélèvement SRU jusqu'en 2025 »

Doctrine administrative

À un sénateur qui souhaitait que les sanctions financières applicables aux communes carencées en logement social au titre de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) « soient suspendues par un moratoire jusqu'en 2025 », le ministère chargé du Logement a adressé une fin de non-recevoir, en expliquant que cela serait « contradictoire avec le besoin de soutenir un développement ambitieux de l'offre en logement social dans les territoires qui en sont le moins pourvus, dans une logique de mixité sociale ».

Selon le Gouvernement, le dispositif de l'article 55 de la loi SRU est « équilibré, s'agissant de son périmètre d'application et du niveau des obligations assignées aux communes en matière de logement social (20 ou 25 % des résidences principales) ». L'illustration de cela est, en particulier, le mécanisme d'exemption qui « permet de prendre en compte les particularités de certains territoires et de recentrer l'application de la loi sur les territoires où le besoin est le plus avéré ». Ainsi, « toutes les communes aujourd'hui soumises à obligation de rattrapage sont nécessairement des communes sur lesquelles l'effort de développement des logements sociaux est possible, et dont beaucoup sont situées dans des agglomérations tendues, sur lesquelles la demande en logements est largement supérieure à l'offre disponible »Des communes qui, alors que « plus de 2 millions de nos concitoyens sont en attente d'un logement social », doivent « prendre leur juste part à l'effort de solidarité nationale en faveur de plus de mixité », afin, explique le ministère, « que les plus modestes de nos concitoyens puissent se loger dans la commune de leur choix, et dans des conditions compatibles avec leurs revenus ».

Étant par ailleurs rappelé par l'exécutif que le dispositif SRU comporte, en parallèle des obligations fixées, des pénalités financières imposées et des sanctions éventuellement applicables, un volet incitatif permettant aux communes de réduire, voire d'annuler le prélèvement annuel SRU, dès lors qu'elles engagent une politique volontariste de rattrapage du déficit en logements sociaux. « C'est ainsi que les dépenses exposées en faveur du développement d'une offre locative sociale peuvent être déduites du prélèvement annuel et de son éventuelle majoration. »

De plus, le Gouvernement a souhaité pérenniser et adapter le dispositif SRU au-delà de 2025 dans le cadre de la loi 3DS(V. La loi 3DS est publiée). Pour cela, le législateur a fixé un nouveau rythme de rattrapage (33 % du nombre de logements sociaux manquants) soutenable pour les territoires. La loi crée par ailleurs le contrat de mixité sociale (CMS), signé entre le maire, le président de l'intercommunalité et le préfet, qui ouvre notamment la possibilité d'adapter les objectifs de rattrapage, avec un plancher fixé à 25 % du déficit, en fonction de la situation et des difficultés de la commune.