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Licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle fondé sur une CRS : pas d'indemnité compensatrice de préavis en cas de non reprise du paiement des salaires

Jurisprudence

La non-reprise du paiement des salaires par l’employeur dans le délai d’un mois à compter de la visite médicale de reprise n’ouvre pas droit au paiement d’une indemnité compensatrice de préavis lorsque le licenciement pour inaptitude non consécutive à une maladie ou un accident professionnel est fondé sur une cause réelle et sérieuse.

Lorsque le licenciement du salarié pour inaptitude non consécutive à une maladie ou un accident professionnel repose sur une cause réelle et sérieuse (CRS), le manquement de l’employeur à son obligation de reprendre le paiement des salaires, prévu par l’article L. 1226-4 du Code du travail, ouvre-t-il droit au paiement au salarié de l’indemnité compensatrice de préavis prévue par l’article L. 1234-5 du même code ? Ce cas de figure ne s’était jamais encore présenté devant la chambre sociale, avant qu’elle n’ait à se pencher dessus à l’occasion d’un litige qu’elle a été amenée à trancher.

En l’espèce, le salarié, déclaré inapte les 2 et 18 avril 2014, avait été licencié pour inaptitude non professionnelle le 6 juin 2014. Le jugement du conseil de prud’hommes, définitif sur ce point, avait condamné l’employeur à payer au salarié une somme correspondant au salaire dû pour la période du 18 mai au 6 juin. Puis la cour d’appel, retenant que l’employeur avait loyalement, sérieusement et activement recherché à reclasser le salarié, a dit le licenciement fondé sur une cause réelle et sérieuse. Pour condamner l’employeur à payer au salarié une somme au titre de l’indemnité compensatrice de préavis, elle a retenu que si un salarié ne peut en principe prétendre au paiement d'une indemnité pour un préavis qu'il est dans l'impossibilité physique d'exécuter en raison de son inaptitude physique à son emploi, cette indemnité est due en cas de non reprise du paiement du salaire à l'issue du délai d'un mois.

En statuant ainsi, alors qu'ils constataient par ailleurs que le licenciement reposait sur une cause réelle et sérieuse, les juges ont violé les articles L. 1226-2 et L. 1226-4 du Code du travail. Des textes dont il résulte qu'en cas de licenciement pour inaptitude consécutive à une maladie ou un accident non professionnel et impossibilité de reclassement, le préavis n'est pas exécuté, cette inexécution ne donnant pas lieu au versement d'une indemnité compensatrice.