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La proposition de loi « anti-squat » est définitivement adoptée

Travaux préparatoires

Le Sénat a définitivement adopté le 14 juin la proposition de loi visant à protéger les logements contre l'occupation illicite.

Visant à la fois à mieux réprimer le squat des logements et à sécuriser les rapports locatifs, le texte reprend certaines dispositions de la proposition de loi tendant à garantir la propriété immobilière contre le squat, déposée par la sénatrice Dominique Estrosi Sassone, et qui avait été adoptée par le Sénat en janvier 2021 mais n’avait jamais été inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale.

Quelle est la suite ? Le Président de la République dispose à présent de 15 jours pour promulguer la proposition de loi votée par le Parlement, ce délai étant suspendu en cas de saisine du Conseil constitutionnel.

In fine, le texte « préserve très majoritairement les apports du Sénat en première lecture », souligne ce dernier sur son portail web, en évoquant notamment :

- la fixation de la peine encourue en cas de squat d’un local autre que le domicile à 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende ;

- la suppression de la peine d’emprisonnement initialement prévue en cas de maintien dans un local à usage d’habitation en violation d’une décision de justice et d’un commandement de quitter les lieux de plus de 2 mois (seule une peine de 7 500 € d'amende étant maintenue) ;

- la suppression, pour les squatteurs entrés illégalement dans des locaux et dont l’expulsion a été ordonnée judiciairement, de la possibilité d'obtenir des délais en arguant que leur relogement ne peut avoir lieu dans des conditions normales ;

- la modification de la procédure d’évacuation forcée prévue à l'article 38 de la loi « Dalo » afin de :

  • clarifier qu’elle ne s’appliquerait pas à l’évacuation d'un locataire défaillant ;

  • étendre son application aux squatteurs qui occupent des logements entre 2 locations ou juste après l'achèvement d’une construction, avant que le propriétaire n'ait eu le temps d'emménager ;

  • confier au préfet le soin de s'adresser, dans un délai de 72 heures, à l'administration fiscale, lorsqu’un propriétaire ne peut prouver qu’un logement lui appartient, par exemple parce qu'il ne peut accéder à son logement pour récupérer les documents nécessaires

- le fait de porter à 6 semaines le délai légal minimal entre la délivrance d’un commandement de payer et la possibilité d’assigner en justice un locataire défaillant (au lieu d’un mois dans le texte initialement transmis au Sénat et de 2 mois dans le droit en vigueur) ;

- la nécessité de préciser par décret en Conseil d'État les modalités d'évaluation de la réparation due au propriétaire en cas de refus du concours de la force publique afin d'exécuter une mesure d'expulsion.