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La présidente de l'Arcep alerte sur les risques des outils d'IA pour la neutralité des contenus sur Internet

AAI

La présidente de l'Arcep met en garde, dans une tribune au « Monde », contre l'utilisation d'outils d'intelligence artificielle (IA) par les fournisseurs d'accès à Internet. Elle craint que cela ne remette en cause le principe de liberté d'accès aux contenus sur Internet.

Les IA génératives, en devenant de nouveaux intermédiaires et médiateurs de l'information, pourraient devenir notre principal accès à Internet et aux services numériques. Elles pourraient même remplacer les moteurs de recherche traditionnels.

En contrôlant directement l'accès à l'information et sa diffusion, les IA génératives menacent notre liberté de choix dans l'accès aux contenus en ligne ainsi que notre liberté d'expression. C'est une remise en cause fondamentale du principe d'ouverture d'Internet : tous les fournisseurs d'accès à Internet sont interdits de discriminer l'accès aux contenus qui circulent sur leurs réseaux. En France, l'Arcep veille à ce que ce principe d'un Internet ouvert soit respecté.

Pour agir, elle propose de suivre les recommandations du rapport de la commission sur l'IA missionnée en 2023 par le Gouvernement : former les citoyens et les entreprises à ces nouveaux outils, soutenir le développement des IA ouvertes et évaluables par des tiers, exiger plus de transparence sur les données utilisées pour l'apprentissage et sur les résultats des évaluations. Elle appelle également à un regard lucide sur les partenariats actuels et à ne pas être naïfs : les géants du numérique qui occupent une place prépondérante dans nos vies numériques ont la capacité de déterminer les conditions de circulation de l'information à l'avenir.

Elle plaide pour que l'Internet reste un espace ouvert d'innovations et de libertés. Elle réclame un « droit au paramétrage » pour que chacun puisse contrôler les services d'IA qu'il utilise, comme le propose la Commission nationale consultative des droits de l'homme. C'est ainsi, selon elle, que nous pourrons reprendre le contrôle pour un avenir numérique désirable.