accordion-iconalert-iconarrow-leftarrowarticleShowedbacktotopCreated with Sketch. bookmarkcall-iconcheckchecked-iconclockclose-grcloseconnexion-iconfb-col fb-footer-iconfb-iconfb feedMark__icon--radiofeedMark__icon--starPage 1Created with Avocode.filterAccordion-arrowgoo-col headerBtn__icon--connecthomeinfo-blueinfo insta-1 instalank2IconCreated with Avocode.lglasslink-2linklink_biglinkedin-footer-iconlinkedin-iconlinkedin Svg Vector Icons : http://www.onlinewebfonts.com/icon lock-bluelockmail-bluemail-iconmailnot_validoffpagenavi-next-iconpdf-download-iconplus print-iconreadLaterFlagrelatedshare-icontagsLink-icontop-pagetw-col tw-footer-icontw-icontwitter unk-col user-blueuseruserName__icon--usernamevalidyoutube-footer-iconyoutube Svg Vector Icons : http://www.onlinewebfonts.com/icon
Offert

Ce qu'il faut retenir des annonces de Gabriel Attal pour lutter contre les violences des mineurs

Travaux préparatoires

Alors que les cas dramatiques de violences sur et causés par des mineurs se multiplient ces dernières semaines, le Premier ministre a dévoilé hier plusieurs pistes de réflexion afin de concevoir un ensemble de mesures pour combattre les causes de la violence des mineurs. Parmi les causes identifiées selon Gabriel Attal, la parentalité défaillante, l'addiction aux écrans et le repli sur soi.

Un nombre conséquent de ministres a fait le déplacement hier à Viry-Châtillon, marquée récemment par la mort d'un collégien de 15 ans. Parmi eux, Gabriel Attal a pris la parole pour présenter les mesures qui pourraient être mises en œuvre dans les mois à venir pour lutter contre les violences des mineurs.

Plus précisément, le Premier ministre souhaite notamment :

- instaurer la comparution immédiate devant un tribunal à partir de 16 ans, ainsi qu'une mesure de composition pénale sans juge dès l'âge de 13 ans pour une sanction plus rapide en cas d'acceptation de la part du mineur ;

- réguler l'usage des écrans et des réseaux sociaux pour les jeunes, interdire les écrans en crèche et chez les assistantes maternelles, ou encore fixer la majorité numérique à 15 ans ;

- responsabiliser davantage les parents défaillants, avec des sanctions plus fortes pour manquements à leurs obligations, des peines de travail d'intérêt général, et des amendes pour non-réponse aux convocations du juge ;

- proposer aux parents que leur enfant soit envoyé en internat pour conserver leurs chances de réussite scolaire et éviter des mauvaises fréquentations ;

- mettre en place un contrat de droits et obligations à faire signer aux parents dès la rentrée prochaine ;

- sanctionner les jeunes qui perturbent le plus gravement les cours sur leur brevet, leur CAP ou leur baccalauréat. Et une mention serait apposée sur leur dossier Parcoursup. Pour effacer cette mention, il faudrait participer à des activités d'intérêt général.