Arbitrage : l’irrecevabilité d’un recours en annulation de la sentence n’entraîne pas l’exequatur de celle-ci
Par un
En l’espèce, un recours en annulation d’une sentence rendue le 15 novembre 2013 avait été formé par le requérant dans le litige l’opposant à une société. Par deux arrêts des 17 mars 2016 et 18 janvier 2018, la cour d'appel a déclaré ce recours recevable et annulé la sentence.
Par un
Agissant en vertu de la sentence arbitrale et de l'arrêt de la Cour de cassation, la société a signifié au requérant un commandement de payer aux fins de saisie-vente. Ce dernier l'a assignée devant le juge de l'exécution en contestation de la saisie-vente.
Pour rejeter la demande d'annulation et de mainlevée de la saisie-vente, l'arrêt retient que le recours en annulation de la sentence arbitrale a été rejeté par l'effet de l'
Au visa de l’ aux termes duquel « le rejet de l'appel ou du recours en annulation confère l'exequatur à la sentence arbitrale ou à celles de ses dispositions qui ne sont pas atteintes par la censure de la cour », la Cour de cassation casse et annule, en toutes ses dispositions, l'
En statuant ainsi, alors que le recours en annulation avait été déclaré irrecevable, ce qui n'avait pas eu pour effet de conférer l'exequatur à la sentence, la cour d'appel a violé l’.