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Origine de l'inflation des prix des produits de grande consommation : pas de phénomène généralisé de « hausses suspectes », mais quelques pratiques contestables

Contrairement à certaines affirmations lancées dans le débat public ces dernières semaines, il ne semble pas y avoir de phénomène généralisé de hausses injustifiées des tarifs de la part des industriels vis-à-vis des distributeurs, sauf exceptions : telle est la principale conclusion d'un rapport d'information, relatif à l'inflation et aux négociations commerciales, fait au nom de la commission des affaires économiques du Sénat, et enregistré à sa Présidence le 19 juillet.

Les demandes de hausses de prix sont en effet largement liées à la flambée spectaculaire du coût des matières premières, qui place les industriels face au choix suivant : soit les répercuter dans leurs tarifs ; soit comprimer leurs marges, déjà malmenées par neuf années de déflation des prix. Dit autrement, l'inflation, qui a atteint 5,8 % en juin pour les produits alimentaires, est bien davantage expliquée par des sous-jacents « concrets » comme la reprise économique soudaine, les aléas climatiques extrêmes et la guerre en Ukraine, que par un gonflement artificiel des prix.

Reste que quelques pratiques contestables ont été mises au jour par le groupe de suivi, dans un climat de tensions inédites entre industriels et distributeurs lors des renégociations commerciales actuelles :

- certains distributeurs augmenteraient les prix en rayons alors même qu'ils ont refusé, en amont, les hausses de tarifs qui leur étaient demandées. Par ailleurs, ils « gagneraient du temps » en laissant les renégociations s'éterniser, afin de s'approvisionner à l'ancien tarif, moins élevé ;

- des hausses de tarifs pour un même produit (l'eau minérale, les glaces, les bières) peuvent aller du simple au triple d'un industriel à l'autre.

À la rentrée, l'inflation devrait donc se poursuivre pour atteindre entre 7 % et 10 % (soit jusqu'à 45 € par mois pour un panier moyen).

Par ailleurs, la loi « Egalim 2 », dont le groupe de suivi a dressé une première évaluation, semble avoir plutôt bien fonctionné pour protéger le revenu agricole. Elle est cependant, par construction, source d'inflation.