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Les leviers que l'exécutif compte actionner pour atteindre le plein-emploi

Objectif plein emploi. Le ministère du Travail a détaillé les réformes qui vont être engagées pour concrétiser cette ambition au cœur du projet présidentiel. Au total, ce sont « huit chantiers prioritaires » qui vont être ouverts et qui doivent permettre qu'elle devienne une réalité à l'issue du second quinquennat d'Emmanuel Macron.

Parmi ceux-là, la rénovation du service public de l'emploi (SPE) par la création de France Travail, avec l'objectif de mobiliser l'ensemble des forces du SPE, de l'État, des collectivités territoriales et des entreprises, au service, en particulier, de ceux qui ne sont pas en mesure de retrouver un travail seuls. En septembre 2022, commenceront les travaux de la mission de concertation et de préfiguration relative à France Travail. Et, début 2023, devrait démarrer le chantier de son déploiement.

Le ministère a, par ailleurs, confirmé son intention de réformer la gouvernance de l'assurance-chômage et de faire évoluer les règles d'indemnisation en fonction de la conjoncture économique et de la situation sur le marché du travail. Les règles actuelles seront prorogées jusqu'à fin 2023 et intégreront donc un mécanisme d'adaptation à la conjoncture, concerté avec les partenaires sociaux, lesquels seront invités également à négocier sur la gouvernance du régime d'assurance chômage.

Le ministère entend aussi amplifier la dynamique de l'apprentissage, l'objectif étant d'atteindre un million d'apprentis. Comment ? En soutenant les entreprises et les centres de formation des apprentis (CFA) pour inciter les acteurs à s'engager dans cette voie, et en garantissant « le financement de tous les contrats au juste prix » ; en encourageant les poursuites d'études dans la filière « apprentissage », en sécurisant plus encore le parcours des jeunes, notamment en cas de rupture du contrat d'apprentissage, et en facilitant les passerelles avec la voie professionnelle, par ailleurs ; et, en impliquant plus fortement le secteur public pour répondre aux besoins de recrutements des soignants et agents publics de demain.

« Soutenir l'emploi des seniors » et « garantir l'avenir de notre système de retraite » sont deux autres chantiers du ministère, qui a fixé les caps à suivre. Ainsi, il s'agira tout à la fois de : « travailler plus pour augmenter le taux d'activité des seniors et assurer la pérennité de notre système par répartition » ; mieux prendre en compte les situations individuelles en permettant aux carrières longues et difficiles de partir plus tôt à la retraite ; « renforcer l'équité et la justice de notre système de retraite » ; « mobiliser une nouvelle politique de prévention de l'usure professionnelle et de maintien en emploi des seniors » ; et, « rénover les dispositifs de transition entre l'activité et la retraite ». Quid de la méthode ? Des concertations auront lieu avec les partenaires sociaux après l'adoption du rapport du Conseil d'Orientation des Retraites (COR) le 15 septembre. Ces échanges permettront successivement de partager un diagnostic du système de retraite et de formuler des propositions pour le rendre « plus juste, plus équitable et plus soutenable », explique le ministère.

Un autre objectif sera de « transformer le travail » et de « mieux vivre de son travail ». Cela passe par « une politique juste de rémunération », ce qui suppose de veiller au dynamisme des négociations salariales au sein des branches et des entreprises, mais aussi requiert d'améliorer le partage de la valeur au sein des entreprises. « Travailleurs mieux », cela passera également par : l'amélioration des conditions de travail et l'attractivité des métiers ; le développement du compte épargne-temps universel (CETU) ; ainsi que la prévention de l'usure professionnelle et le renforcement de la lutte contre les accidents du travail graves et mortels. Quid du calendrier et de la méthode ? La concertation sur le partage de la valeur sera engagée « à l'automne 2022 ». Les discussions relatives au CETU débuteront, elles, « d'ici à la fin d'année ». Les premières négociations entre les plateformes et les représentants de leurs travailleurs s'ouvriront « à l'automne ». Et, « des assises du travail seront organisées dans le prolongement du Conseil national de la refondation ».