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Lancement du contrat d'engagement jeune pour les jeunes les plus éloignés de l'emploi

Le Gouvernement a présenté le 2 novembre le contrat d'engagement jeune pour les jeunes les plus éloignés de l'emploi. Dans la lignée du plan « 1 jeune, 1 solution » mis en place en juillet 2020, il s'agit de proposer à ces publics « un accompagnement profondément renouvelé avec un objectif d'entrée plus rapide dans l'emploi ». Et tout comme pour le plan « 1 jeune, 1 solution », le contrat d'engagement jeune « mobilisera les entreprises pour favoriser les découvertes de métiers, les immersions dans un collectif de travail et la formation en alternance ».

Parce que, encore, « trop de jeunes peu ou pas qualifiés restent encore sur le bord de la route et ne sont pas en mesure de trouver seuls un emploi », à compter du 1er mars 2022, ceux âgés de moins de 26 ans qui sont durablement sans emploi, ni formation, souvent par manque de ressources financières, sociales et familiales et qui souhaitent s'engager activement dans un parcours vers l'emploi, se verront proposer par les missions locales ou par Pôle emploi :

- un « programme intensif d'accompagnement de 15 à 20 heures par semaine minimum », avec une « mise en activité systématique et régulière du premier au dernier jour », pendant une période pouvant aller jusqu'à 12 mois (voire 18 mois, sous conditions) ;

- une allocation pouvant aller jusqu'à 500 € par mois – sous condition de revenus, d'assiduité et d'acceptation des offres d'activité qu'ils recevront – pour les jeunes qui en ont besoin, c'est-à-dire des jeunes sans ressources qui ne sont pas en mesure de suivre un accompagnement exigeant tout en subvenant à leurs besoins.

Les jeunes pourront se voir proposer plusieurs solutions pendant leur parcours :

- des préparations pour entrer en formation (ex. : les prépa apprentissage, les prépa compétences) ;

- une formation qualifiante ou préqualifiante ;

- une mission d'utilité sociale (ex. : service civique) ;

- des mises en situation en emploi (ex. : stages ou immersions en entreprise) ;

- une alternance (ex. : contrat d'apprentissage ou de professionnalisation).

Chaque jeune sera accompagné par un conseiller de mission locale ou de Pôle emploi qui restera son référent tout au long de son parcours, y compris quand il suit un programme extérieur à sa mission Locale ou à Pôle emploi (ex. : une formation, une école de la deuxième chance [E2C], un EPIDE, etc.). Ce référent l'accompagnera « jusqu'à ce qu'il soit durablement inséré professionnellement ».

Est également prévue « une appli pour mettre le jeune au centre de l'accompagnement, lui faciliter les échanges avec son référent et le suivi de son parcours ». Elle doit en effet lui permettre d'« être plus autonome », de « respecter ses engagements » et de « faire preuve d'assiduité et de motivation ». Parmi les fonctionnalités : un accès à un espace personnalisé, un module conversationnel avec son conseiller référent, un agenda partagé, un accès à son contrat d'engagement et son suivi d'accompagnement, une estimation du montant de son allocation, un accès facilité à des offres d'alternance, de stage et d'emploi et à un grand nombre d'aides (mobilité, hébergement, mentorat, etc.).

In fine, c'est « plus de droits pour les jeunes bénéficiaires » mais aussi, prévient le ministère, « plus de devoirs ». Car le contrat d'engagement jeune « fonctionne à une condition : être motivé, accepter les formations, les stages, les emplois qui seront proposés ». Étant précisé que « le dispositif sera suspendu en cas de refus du bénéficiaire. »