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IA générative : quels impacts sur le secteur de la musique et de la création ?

La Sacem et la GEMA ont dévoilé hier, 30 janvier, les résultats d’une étude « inédite » sur l'impact de l'intelligence artificielle dans la musique.

Alors que l'intelligence artificielle (IA) est « au cœur du débat public et source d’interrogations pour les acteurs de la création », la Sacem (société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) et la GEMA (société allemande de gestion des droits d'auteur) ont mené « la première étude au monde », réalisée par Goldmedia, sur l’impact de l’IA générative sur le secteur de la musique et de la création, étude dont elles ont dévoilé les résultats le 30 janvier.

Fondée sur une analyse du marché, d’interviews d’experts ainsi qu’un sondage mené auprès de plus de 15 000 créateurs et éditeurs membres des 2 sociétés de gestion de droits d'auteur, cette étude livre « la première analyse approfondie des opportunités et des défis liés à l'utilisation de l'IA dans le domaine musical ».

Alors que depuis son apparition fin 2022, l'IA générative a connu un essor spectaculaire, les analyses de Goldmedia prédisent que le marché de l’IA générative en matière de musique atteindra plus de 3 milliards de dollars en 2028.

Les créateurs doivent faire face à « une double problématique » :

  • Garantir leur juste rémunération lorsque leurs œuvres sont utilisées pour alimenter des bases d’entraînement de l’IA servant à produire des contenus musicaux qui génèrent des revenus pour les sociétés qui les commercialisent ;

  • Protéger leurs propres revenus dans un environnement digital dans lequel les services de streaming risquent d’être noyés par des contenus musicaux générés par l’IA.

Sachant que « les revenus traditionnels de nombreux créateurs de musique subissent déjà la pression de l'IA générative », à l’horizon 2028, la GEMA et la Sacem estiment que les auteurs et les créateurs pourraient voir leurs revenus diminuer de 27 %, représentant une perte totale cumulée de 2,7 Md€. Les créateurs interrogés partagent eux aussi la même inquiétude, puisque 71 % d’entre eux pensent que l’IA privera les créateurs de leurs revenus et menacera leur avenir.

L'étude révèle par ailleurs que 35 % des créateurs interrogés ont déjà utilisé l'IA dans leur travail, un chiffre qui atteint 51 % chez les moins de 35 ans. Cependant, une majorité (64 %) estime que les risques liés à son utilisation dépassent les opportunités. « Ces craintes exprimées (…) nécessitent qu’une régulation robuste soit mise en place afin de protéger les droits d’auteur. » Ainsi, 95 % des créateurs et éditeurs de musique demandent plus de transparence aux entreprises qui développent des outils d’IA ; 93 % d’entre eux disent également souhaiter que les décideurs politiques accordent plus d’importance aux défis liés à l'IA et aux droits d'auteur.