Compétences de l’avocat : les mentions de spécialisation à l'heure de la digitalisation
Les certificats de spécialisation ont été mis en place pour permettre d'améliorer la lisibilité des compétences de l'avocat auprès du grand public. À travers les 28 mentions de spécialisation, le justiciable dispose ainsi d'« unoutil fiable et objectif » pour sélectionner un avocat, en fonction de ses besoins, souligne le Conseil national des barreaux (CNB) dans une actualité publiée sur son portail web. Et, pour l'avocat ? La spécialisation est « un atout majeur, tant en termes d'image, que de crédibilité vis-à-vis de sa clientèle ». Car, elle propose « un repère fiable pour attester de ses compétences et un levier pour se démarquer sur un marché concurrentiel ».
Depuis leur lancement, les mentions de spécialisation ont déjà été « adoptées par près de 6 500 avocats ». Pour aller encore plus loin, il restait encore à simplifier l'accès à cet outil. C'est désormais chose faite avec la dématérialisation du processus de candidature sur specialisation.cnb.avocat.fr, cette plateforme permettant de « postuler à l'une des 28 mentions de façon 100 % dématérialisée ». Chaque postulant pouvant y déposer son dossier de candidature, procéder au règlement et suivre l'évolution de son dossier en temps réel.
Specialisation.cnb.avocat.fr est ainsi « bien plus qu'une plateforme permettant de déposer son dossier en ligne ». Elle « apporte une réponse directe aux attentes de la profession », lui permettant de gagner en :
- réactivité : chaque avancée du dossier est notifiée par e-mail, en temps réel ;
- flexibilité : en téléchargeant les pièces jusqu'à 2 mois avant la date d'examen, depuis son ordinateur ou son mobile ;
- simplicité : en éditant sa facture directement depuis la plateforme ;
- sécurité : en utilisant sa clé avocat pour se connecter à la plateforme.
Bon à savoir. - Pour constituer leur dossier en ligne, les postulants devront au préalable préparer plusieurs documents :
- une requête, précisant le certificat de spécialisation visé ;
- un CV ;
- une attestation de la qualité d'avocat inscrit à un barreau français (délivrée par le bâtonnier du barreau d'appartenance) ;
- un justificatif d'identité ;
- un justificatif de domicile professionnel ;
- une attestation de suivi de l'obligation de formation continue (délivrée par le bâtonnier du barreau d'appartenance) ;
- une attestation justifiant du paiement des cotisations ordinales et CNB ;
- une note de synthèse sur ses activités professionnelles en lien avec la spécialisation revendiquée.
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