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Ce qu’il faut retenir du plan d’action pour « une gestion résiliente et concertée de l’eau » présenté par le chef de l’État

Le 30 mars, le président de la République a présenté un plan d’action sur l’eau. « Priorité de la planification écologique engagée par le Gouvernement », il comprend 53 mesures permettant d'engager une gestion résiliente et sobre de cette ressource dans un contexte de changement climatique.

Prévoyant d'atteindre 10 % d'économie d'eau d'ici 2030, le plan dévoilé s'articule autour de 5 axes : accélérer la sobriété (faire des économies d'eau) ; lutter contre les fuites ; prévenir les pollutions ; améliorer la gouvernance de la gestion de l'eau et mettre en œuvre une tarification adaptée ; et, enfin, prévenir les épisodes de sécheresse.

Alors que « 80 % des nappes phréatiques présentent aujourd'hui un niveau bas ou très bas », un plan de sobriété est demandé dès maintenant à tous les secteurs économiques (industries, bâtiments, agriculture …). Des financements seront notamment consacrés au soutien de pratiques agricoles économes en eau, et les 50 sites industriels « qui ont le plus grand potentiel de baisse de consommation d’eau » bénéficieront d'un accompagnement pour adapter leurs infrastructures. Des travaux sont aussi prévus dans les centrales nucléaires, très consommatrices d'eau.

Pour les particuliers, un « ÉcoWatt de l'eau », instrument de mesure de l'eau, sera mis en place début mai 2023 afin de connaître le niveau de consommation, les restrictions locales et les gestes adaptés. Des kits hydro-économes et des récupérateurs d'eau sont aussi prévus pour 2024.

Une tarification adaptée en fonction de la quantité consommée est également inscrite dans le plan : les premiers mètres cubes seront « facturés à un prix modeste, proche du prix coûtant », mais « au-delà d'un certain niveau, le prix du mètre cube sera plus élevé ».

Par ailleurs, à l’heure où environ « un litre d'eau potable sur cinq part dans les fuites », et même un litre sur deux dans certains territoires, selon l'exécutif, le plan prévoit, afin de lutter contre ce gaspillage, d'attribuer 180 M€ sur les 475 M€ supplémentaires par an pour résorber en urgence les fuites dans les communes les plus en difficulté sur ce point (170 villes sont répertoriées comme des « points noirs »).

Est également fixé l'objectif de réutiliser 10 % des eaux usées à l'horizon 2030.