Prothèses PIP : une carence fautive de l’État, mais limitée
Le scandale des prothèses mammaires PIP (Poly Implant Prothèse) a généré de nombreuses plaintes et décisions de justice, depuis le décès, le 21 novembre 2011, d’une femme ayant développé un lymphome à la suite de la rupture des prothèses. Les procédures judiciaires se poursuivent : la Cour de cassation a ainsi, le 10 octobre 2018, renvoyé la question de la responsabilité du certificateur allemand des prothèses défectueuses, la société TUV, devant la cour d’appel de Paris, les multiples contrôles opérés n’ayant jamais mis en évidence une quelconque anomalie, alors même que le gel utilisé était différent de celui pour lequel la société PIP avait obtenu un agrément. Des procédures ont également été diligentées devant les juridictions...
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