Le juge de l'intérêt général sauve une privatisation ruineuse
Finalement, la privatisation de l'aéroport Toulouse-Blagnac (ATB) aura bien été conduite suivant une procédure régulière. Le Conseil d’État a censuré l'arrêt de la cour administrative d’appel (CAA) de Paris qui avait annulé la décision ministérielle désignant le consortium « Symbiose » acquéreur d'une participation de 49,99 % détenue par l'État au capital d'ATB. Le seul fait – pour le ministre actuel de l'Économie et des Finances – de s'être pourvu en cassation, alors que la gestion insufflée par l'actionnaire privé s'avère préoccupante pour ATB, nous projette dans un monde où les mots et les actions évoluent résolument sur des plans parallèles. Le même qui dénonce l'inaptitude de l'État à être actionnaire donne, en parallèle, l'exemple...
Déjà abonné ? Identifiez vous
La suite de cet article est réservée aux abonnés
- Les veilles des 13 fils matières en illimité
- Veille quotidienne exhaustive
- Alertes en temps réel
- Newsletter à la fréquence de votre choix
- Personnalisation de l'interface